Un angle mort ? Les infrastructures pour les SHS en général et pour les carnets de recherche en particulier
J’ai récemment organisé un panel sur le blogging scientifique (qu’on pourra appeler carnetage scientifique si on veut) au Forum mondial des sciences sociales, qui se tenait cette année à Montréal. Nous faisions le voyage pour le compte d’HESAM. André Gunthert, Loïc le Pape et Arthur Charpentier étaient de l’aventure, qui avait pour titre « Minor forms of academic communication: revamping the relationship between science and society? « . Deux contributions ont été publiées en ligne (Texte etsuite d’Arthur Charpentier et André Gunthert). Ma contribution avait pour titre « A blind spot? Digital infrastructures for digital publishing, and for academic blogging in particular ».
Une forme conversationnelle
J’y ai défendu l’idée (que j’emprunte, me semble-t-il, à Pierre Mounier) que le blogging scientifique se situe à l’intersection des formes classiques de communication scientifique. Il n’est pas exactement une conférence (oral public), ni une publication (écrit public), ni une correspondance (écrit privé), ni une conversation (oral privé), mais un assemblage de toutes ces dimensions, pour produire une forme que j’appelle mineure de communication scientifique. Cette forme est mineure car elle n’entre pas dans les formes canoniques (conférence, publication) qui sont évaluées.