Le prix de la gratuité
Le Centre pour l’édition électronique ouverte, comme beaucoup d’autres, se bat pour refuser le terme « gratuit » et pour lui préférer le terme « libre accès », souvent utilisé dans sa forme anglaise, « Open access » ou « OA ». Pourquoi?
Tout simplement parce que l’édition électronique en libre accès n’est pas gratuite. Il y a bien quelqu’un qui paie, quelque part. En revanche, le modèle économique se situe ailleurs que dans l’achat individuel de chaque article ou chaque chapitre publié en ligne.
On sait que le libre accès fait basculer l’édition dans un nouveau paradigme, avec son lot d’incertitudes et de risques, mais aussi, et surtout, avec une révolution, la révolution de l’accès. Pour dire les choses simplement : pour accéder à un article, une des unités élémentaires du savoir de l’humanité, il faut d’abord en connaître l’existence. Or, par définition, le savoir disponible est immense et dispersé chez des milliers d’éditeurs différents, dans des centaines de langues différentes, sur l’ensemble des continents. Pour que l’aiguille dans la botte de foin puisse être trouvée, on n’a rien inventé de plus efficace, depuis 20 ans, que l’édition électronique en libre accès.
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