La conversation silencieuse

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(…) Les obser­va­teurs ont par­fois ten­dance à mesu­rer la réus­site du modèle du car­net de recherches en comp­ta­bi­li­sant le nombre et la lon­gueur des com­men­taires. Il s’agit d’un indi­ca­teur quan­ti­ta­tif trom­peur et lar­ge­ment inadapté, car on devrait aussi mesu­rer les usages de cita­tions, qui sont en géné­ral exploi­tables grâce aux rétro­liens, ces back­links qui font par­tie du coeur de l’économie d’écriture et de lec­ture des car­nets. Cela ne per­met­trait de noter qu’une infime mino­rité de réac­tions, au sein de l’écosystème homo­gène des car­nets. Dans les publi­ca­tions pro­pre­ment dites, le blog n’a pas acquis une légi­ti­mité suf­fi­sante pour y obte­nir un large droit de cité. Il faut, alors, que l’auteur d’un article mul­ti­plie les contor­sions pour citer un car­net sans le citer vrai­ment, puisqu’il ne s’agit pas d’une véri­table publi­ca­tion… tout en res­tant un puis­sant réser­voir d’idées. Plus encore, il ne fau­drait pas négli­ger la conver­sa­tion silen­cieuse qui se noue entre l’auteur et ses lecteurs.

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